Le CINA déménage et s’implante au cœur de la ville de demain !

Historique ! Le CINA déménage et s’implante au cœur de la ville de demain !

Une ville …
Début juillet le Club a rejoint  UNIK sur l’ile de Nantes
UNIK c’est le site « cluster de l’Immobilier du futur ».
Nous nous rapprochons ainsi de la FRENCH PROPTECH, de EP et de start up liées à notre FILIERE IMMOBILIERE.

En lançant le mouvement French Proptech, EP fédère les acteurs du digital et ceux de l’habitat pour révolutionner le monde de l’immobilier et du bâtiment, donc la ville d’aujourd’hui et de demain. Une ville davantage centrée sur l’Homme et ses usages. Une ville où il fait bon vivre, travailler et rêver. La ville désirée ! le CINA a toute sa place dans ce vivier parce que « Seul, c’est impensable, bien entouré tout est jouable ! »  dixit Pierre Leroy le « boss » de la French proptech.

Le CINA pour la 1ère fois au CES de Las Vegas

Pour la première fois, Alain RAGUIDEAU, président du CINA était présent au CES de Las Vegas grâce à la French Proptech.

Le CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas  est le salons le plus importantes du monde du commerce de l’électronique grand public. Les fabricants internationaux de renom dans le secteur de l’électronique viennent présenter ici chaque année leurs derniers produits  et les tendances futures. Il offre aux entreprises exposantes l’opportunité de se présenter à un public d’experts qui peuvent découvrir des informations détaillées et complètes sur les derniers développements, tendances et des produits

Parmi les grandes tendances de cette édition 2020 la smart city et la mobilité urbaine ont été au centre de toutes les discussions

Annoncée comme le remède aux défis de la ville moderne, la « smart city » veut faciliter la vie de ses citoyens en s’appuyant sur les algorithmes. Mobilité, santé, trafic ou qualité de l’air – autant de problématiques auxquelles sont confrontées les villes du XXIe siècle – et qui ne pourront disparaitre qu’à l’aide de technologies plus durables.
Le marché commence à s’organiser pour répondre à ces besoins du futur : cette année, le nombre d’exposants au CES impliqués dans la smart city a cru d’environ 25%. Alexandre Perra, Directeur Exécutif Innovation, Stratégie et RSE du groupe EDF appréciait la qualité des projets présentés sur le salon : « aujourd’hui, on constate une vraie tendance à chercher des solutions pour résoudre les problèmes du quotidien. Pour les startups, EDF leur donne la possibilité d’accélérer et de passer à une échelle supérieure ».
Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, a fait le déplacement à Las Vegas pour dévoiler les plans du groupe en matière de ville intelligente. Baptisé « Woven City », le premier projet du constructeur automobile servira de prototype pour la ville de demain.

Réinventer la mobilité urbaine
La technologie embarquée se montre toujours plus présente dans les véhicules, et le CES semble être devenu l’endroit idéal pour présenter ses nouveautés Yannick Duport, Directeur Mobilité Électrique du groupe EDF résume la tendance de fond en matière de mobilité : « la mobilité du futur, c’est une mobilité plus autonome, plus connectée, plus partagée et bien sûr une mobilité électrique ».

 

 

Du propriétaire à l »in »habitant

Dernier volet de la conférence  » Et si l’immobilier devenait mobile? » organisée au théâtre Graslin le 20 septembre 2018 pour les 150 de la RICS et les 30 ans du CNAM/ICH

Le secteur résidentiel, est lui aussi en pleine mutation et doit s’adapter aux nouveaux besoins, aux nouveaux usages, aux nouveaux modes de vie des habitants tout en intégrant la révolution numérique. Il s’agit de favoriser la mixité des usages à l’échelle du quartier ou de l’immeuble, d’offrir des espaces partagés, des services à la personne, de faire que l’immeuble connecté soit avant tout mis au service du vivre-ensemble. Il s’agit aussi de repenser notre rapport à l’accession pour tenir compte des mobilités professionnelles et personnelles croissantes qui imposent plus de flexibilité dans l’accès au logement et au sein du logement lui-même. Les termes decoacquisition, de coliving, de droit d’usage, de modularité des espaces, commencent à envahir le paysage du secteur résidentiel et poussent les acteurs du secteur à faire preuve d’inventivité.

Quelques tendances sont observables :

La connectivité : connexion aux objets, aux voisins et à son quartier (aux commerçants, à la commune, avec les services de la ville…). De l’individu on passe au lien social, par le développement de plateformes collaboratives. Et même en dehors du digital, on constater un retour au concierge, non pas à l’échelle d’un immeuble, mais d’un quartier tout entier (donc moins cher par habitant, et avec de nouveaux services).

Les nouvelles façons d’habiter : historiquement, les résidences gérées étaient étudiantes, ou séniors. Chacun a ses avantages dédiés pour la population en question. Mais ce qui n’existe pas encore, c’est un produit pour la tranche 30-70 ans. Cette période est jalonnée d’évènements (professionnels-personnels), et là, il y a une offre qui n’est pas prise à bras le corps : la femme seule, l’homme seul, avec des enfants partiellement là/pas là, avec des besoins qui ne sont pas les mêmes dans le temps hebdomadaire par exemple (besoin d’une chambre la semaine, puis 2-3 le week-end pour accueillir les enfants). Les modes d’habitats évoluent vers le co-living. Le besoin est là, c’est validé, la réponse n’est pas encore trouvée.

Cela soulève différentes questions : qui gère tout ça Et comment ? Au-delà des questions techniques (isolation, configuration des pièces…) et juridiques, se posent aussi des questions culturelles de savoir-vivre, de règles intérieures communes.

Le produit lui-même – la notion de volume capable : du T3-T4-T5 … traditionnellement commercialisé, on voudrait passer à des volumes capables. On vend 70m2 comprenant 2 pièces d’eau (cuisine et SDB/toilettes), et pour le reste en fonction du budget et des besoins, il est possible de moduler l’espace. C’est ce qui se passe en bureau ou commerce, cela doit arriver dans l’habitation.

Le commerce face aux enjeux des nouvelles mobilités

Premier volet de la conférence  » Et si l’immobilier devenait mobile? » organisée au théâtre Graslin le 20septembre 2018 pour les 150 de la RICS et les 30 ans du CNAM/ICH

Table ronde avec 4 intervenants :

Le commerce vit un bouleversement profond. Il est confronté à un avenir incertain : la baisse des flux dans les points de vente et les lieux de commerce, le développement du e-commerce, la concurrence des GAFAM invite à questionner le commerce de demain. La mutation des comportements de consommation complique les prédictions et les stratégies.

Le poids considérable des GAFAM inquiète :jusqu’où-vont-ils aller ? Quels secteurs-vont-ils préempter ? Comment les autres acteurs-vont-ils pouvoir se positionner ? Quelles stratégies immobilières commerciales pour les enseignes et les bailleurs afin de ne pas subir ces changements mais être acteur de la transformation ? Quels est rôles des professionnels de l’immobilier et des institutions pour les accompagner vers ce nouveau commerce ? L’enjeu est bien d’être ensemble à l’avant-garde du futur d’un commerce expérientiel pour le client.

S’adapter aux nouveaux usages. Il n’existe pas une, mais de multiples formes de commerce (distinction alimentaire/non alimentaire, convenient/discount/expérientiel,…) qui varient selon les différents territoires (métropoles et grandes agglomérations, villes moyennes et centre-bourg…). Ce contexte mouvant fait que le magasin doit évoluer. Il n’est plus seulement un lieu de consommation, mais aussi un lieu d’expériences, il doit endosser un autre rôle, créer de nouvelles attractivités. Les enseignes du commerce vont devoir s’adapter à ces nouveaux besoins et être de plus en plus flexibles (types d’exploitations, multi utilisateurs des locaux….).

Les bailleurs ont un rôle essentiel à tenir dans ce contexte. Les enseignes ont besoin de devenir un 3 voire 4 en un (lieu de vente, showroom, et SAV/gestion du dernier kilomètre). Les bailleurs doivent réussir à rendre possible ce 4 en 1. Ils doivent redevenir des commerçants, savoir ce que c’est qu’un client pour enrichir leur offre. Ils vont devoir devenir proactif pour la gestion de ces lieux, il faut en faire des lieux de vie, attirants, animés comme une salle de spectacle. Il faut repenser le centre commercial comme un lieu de spectacle, d’expérience, d’incubation. Le centre commercial doit devenir le « social club » dans toute sa zone de chalandise, un lieu de connexion, d’échanges, de vivre ensemble.

Repenser la place du commerce dans la ville.  Le commerce doit également s’interroger sur sa place dans la ville de demain. La question de l’implantation des commerces dans les centres villes, des pôles de commercialité, des centres commerciaux et de leurs impacts économiques et environnementaux devient cruciale. Les enseignes, après avoir connu une période d’expansion et de maillage fin du territoire ces dernières années, vont commencer à sortir le sécateur pour retirer les lieux les moins rentables et garder les plus contributifs. L’enjeu est de garder les magasins stratégiques où ils vont pouvoir transmettre tout l’ADN de la marque et tout ce que ne peut offrir un téléphone portable (showroom spectaculaire, ambiance musicale, olfactive, visuelle, espaces de convivialité). Ce n’est plus le stock de clients (la polarité) qui intéresse mais la captation des flux (nombreuses manières de capter le consommateur, il faut se saisir des multiples parcours client). Il importe de réfléchir à la relation territoire et commerce, en lien avec les acteurs locaux et en adéquation avec les besoins des consommateurs.

Le commerce reste la locomotive du développement de la ville. On construit depuis toujours la ville autour du commerce, mais il faut que les acteurs de la ville soient à l’écoute des nouveaux usages en termes de consommation. Il faut repenser les relations entre les acteurs (villes/promoteurs/financiers/foncières/enseignes), anticiper les évolutions territoire par territoire. Pour les pôles commerciaux, cela suppose de moderniser les zones de périphérie. Sans tout raser, il convient de revoir la collaboration public-privé (élus/aménageurs/promoteurs/enseignes), la combinaison commerce/services/loisirs, les relations bailleurs/preneurs. Pour les acteurs de l’immobilier, il importe de proposer des lieux plus flexibles, modulables en fonction des besoins et des flux (modifier la taille des locaux, imaginer d’autres affectations, prévoir les sujets back office, i.e. supply chain, etc.). La gestion du dernier kilomètre reste un enjeu majeur sur les territoires.

Vers un nouveau modèle économique. Le prix demeure une donnée essentielle. De fait, et sauf exceptions, le poids relatif de l’immobilier dans les comptes d’exploitation doit décroître, ce qui pose des questions de baux, de loyers et de fiscalité. La flexibilité doit également être juridique. Les questions du loyer fixe/loyer variable, du bail probatoire bousculent nos habitudes contractuelles. Le loyer fixe est une sécurité, mais prive le bailleur du bénéficie d’un succès possible en étouffant le développement de la jeune enseigne par le fixe. Cela pose la question également du financement du projet (fonds propres ou non). Si l’enseigne est jeune, elle a forcément du nouveau à proposer, et cela intéresse le bailleur qui doit renouveler son offre dans le centre commercial.