Introduction :
– Bref rappel des enseignements supposés de la période de confinements.
– Développement durable : Confirmations ou contradictions.
– Entre utopies et réalités, contexte sociétal, contraintes économiques, techniques juridiques et règlementaires.
Echelle 1: La territorialité
La question de l’étalement urbain n’est pas nouvelle, mais elle a été éclairée sous des angles nouveaux , et celle de la métropolisation réinterrogée: la densité urbaine s’est révélée plus difficile à vivre en temps de confinement, l’accessibilité d’espaces privatifs de détente indispensable et la présence d’espaces naturels importante, la proximité des services essentielle, ainsi que celle de circuits courts d’alimentation, au moins maraichère. L’éloignement des lieux de travail a été dénoncé. Le développement ininterrompu de la mobilité a reçu son premier démenti depuis des lustres, réinterrogeant les modes de transports collectifs sans légitimer la voiture individuelle (au profit provisoire du vainqueur du jour : le vélo et toutes ses déclinaisons). Tout appelle à de nouvelles réflexions sur l’organisation et la forme urbaine :
Témoignages de
– Sylvain GRISOT, urbaniste fondateur de Dixit, auteur du « Manifeste pour un urbanisme circulaire »
– Jérôme BARATIER, Directeur de l’Agence d’urbanisme de Tours (ATU) et maitre de conférences à l’école urbaine de Sciences Po (en distanciel)
Echelle 2 : La proximité et la pratique des espaces
Le niveau immédiatement local a été particulièrement remis en valeur par la crise sanitaire. La réduction des déplacements est apparue comme un moyen de résilience urbaine. Dans ce sens, sont sollicités à la fois la capacité des territoires à offrir les services de proximité, à relocaliser les espaces économiques dans l’espace urbain comme à intégrer une partie du travail dans l’espace résidentiel, et à définir un espace public conforme à de nouvelles mobilités. Enfin, l’accès à l’espace naturel constitue plus que jamais un composant de l’habitat. Ces questionnements conduisent à des réflexions renouvelées tant sur la conception de l’espace public que sur celle de l’habitat lui-même.
Mais l’adaptation de l’espace n’est pas si simple. Dans cette démarche, la parole locale, celle des habitants et celle de leurs représentants, est apparue comme un facteur d’action à part entière ; il semblerait qu’il faille resituer la place de ces acteurs.
Témoignages de
– Marjorie MUSY, Directrice de recherche au Cerema ouest, Laboratoire AAU Ambiances architectures
urbanités) et représentante de la France à l’Agence Internationale de l’Energie (IEA)
– Xavier FOUQUET, architecte-urbaniste, Maitre de Conférence à l’ENSAN- Mauritius et Gérant de Fau
– Mathieu NEDONCHELLE, vice-président de NOVABUILD, directeur Général de CISN
CONCLUSIONS OUVERTES
Par deux Grands témoins :
– Isabelle GARAT, Directrice Master 1 Urbanisme et Aménagement à l’IGARUN (Institut de Géographie et d’Aménagement de Nantes)
– Pascale POUPINOT, Présidente du CFDU (Conseil Français des Urbanistes)
Cette conférence est organisée par
L’ Association des Urbanistes du Grand Ouest
Uniquement sur inscription : faire une demande au CINA