Des conditions exceptionnelles pour cette sortie en mer à la découverte du parc éolien de Saint-Nazaire pour 80 privilégié(e)s adhérent(e)s et invité(e)s du CINA ClubImmo Nantes Atlantique.
A 18 kilomètres de Saint-Nazaire, elles sont 80distantes chacune d’un kilomètre et d’une hauteur de 185 mètres. Elles s’activent avec un vent à 10km/h, elles sont à pleine puissance à 45km/h et se stoppent à 90km/h.
Une conférence pointue et accessible sur tout le processus d’installation (qui a débuté en 2021) et de fonctionnement du parc qui a enchanté les participant(e)s. Des prouesses techniques fascinantes !
A savoir que plus les éoliennes sont visibles de la côte, plus les retombées financières sont importantes pour les communes du littoral concernées .
De nombreuses études scientifiques d’impact continuent d’être menées pour mesurer les incidences sur l’environnement : faune, flore et fonds marins.
Une occasion intéressante de comprendre le rôle des énergies renouvelables et les perspectives de développement qu’elles signifient pour notre territoire.
EDIFICE by CINA : 2ème édition
La billetterie de notre évènement EDIFICE est ouverte !
Venez le 6 juin 2024 participer à cet évènement exceptionnel imaginé par le CINA, dans un cadre magique et iodé : ATLANTIA, le palais des congrès de la Baule.
Une journée intense d’apprentissage et d’échanges vous attend, avec deux grands témoins Sylvia PINEL, ancienne ministre du logement et Emile HOOGE, chercheur – prospectiviste, des tables rondes et des ateliers animés par des intervenants de renom partageant leurs visions.
#EDIFICE imagine l’immobilier de demain !
–>Inscrivez vous pour venir le jeudi 6 juin 2024
–-> Téléchargez le programme complet de cette journée

Le CINA lance la première biennale de l’Immobilier en mouvement : ÉDIFICE
En 2022, c’est à la Baule que le CINA vous invite à une aventure unique
Deux années auront été nécessaires pour atteindre notre objectif : voir naître EDIFICE et vous offrir une journée exceptionnelle. De nombreuses personnalités ont répondu à notre invitation et viendront nourrir et éclairer une réflexion bâtie autour des grands enjeux de l’immobilier de demain.
Imaginé par Alain Raguideau, past-président du CINA, EDIFICE s’installe le 30 juin à Atlantia sous la présidence de Christine Serra et convie 500 professionnels de l’immobilier, experts de la filière, acteurs du monde politique, institutionnel et économique à se rencontrer et à échanger autour d’un format dynamique et interactif.
Conférences et tables rondes vont rythmer cette toute première édition pour dresser avec Cécile LEFORT, journaliste et autour d’intervenants de renom un état des lieux des bouleversements que les crises sanitaire, économique et climatique imposent à toutes et à tous et à la filière immobilière dans son ensemble.
Comment vivre mieux et habiter, travailler, se déplacer sur un territoire résilient, durable et désirable ? Quelles contraintes et quelles opportunités pour une profession bien consciente des nouveaux enjeux et déjà en ordre de marche pour construire la ville de demain ?
Spécialiste du climat, de la santé, sociologue, architecte, urbaniste, politique, prospectiviste, étudiants, promoteur, agent immobilier croiseront leurs analyses, leurs attentes, confrontant ainsi la théorie au vécu des professionnels pour offrir à tous les participants une source d’inspiration véritable pour l’action !
Une matinée pour faire le point et une après-midi pour se projeter.
Toute une journée ponctuée de temps conviviaux et de networking.
Un événement rendu possible grâce à l’implication des membres du CINA et de nos partenaires, au 1er rang desquels le CIC et GRDF. Un grand merci à eux.
Inscrivez-vous pour rejoindre la dynamique des acteurs de l’immobilier en mouvement : jeudi 30 juin 2022
EDIFICE by CINA reporté en 2021
Face au contexte actuel,
nous reportons la Biennale de l’Immobilier : ÉDIFICE
initialement prévue jeudi 11 juin 2020
Mais rassurez vous, l’évènement aura bien lieu !
Nous vous tiendrons informés dès que la nouvelle date sera fixée afin de vous permettre de vous réinscrire.
Dans l’attente, restons en contact via nos réseaux sociaux
A très vite pour nos prochains rendez vous !
La Filière Immobilière mobilisée pour définir les enjeux en Région Pays de la Loire « VISION 2050 »
Dans le cadre de la DÉMARCHE DE PROSPECTIVE engagée en 2019 par la Région Pays de la Loire, sur la « VISION TERRITORIALE 2050 des Pays de la Loire selon le monde économique »,le CINA a décidé dès l’été 2019, d’apporter la VISION de ses adhérents représentant l’ensemble de la filière immobilière, autour de l’aménagement du territoire pour 2050 en Pays de la Loire.
Dans cet esprit, lors du « CEP » de rentrée des adhérents en septembre 2019, le CINA a invité la CCIR à présenter les travaux réalisés, synthétisés en 4 scenari :
1. Hyper Modernité Métropolitaine
2. Transitions Durables et Polarisation Urbaine
3. Mutation Globale et Résiliences Territoriales
4. Ruptures Expérientielles et Fragmentation Sociétale
A l’issue, le CINA a proposé à la CCIR la création d’une étude par filière et a mis en place des « workshop » mixant les visions d’une cinquantaine d’adhérents (représentants plus de 10 métiers) et d’une quinzaine d’étudiants d’écoles partenaires (ICH CNAM et ESPI)
En est ressorti un document synthèse
« La Filière Immobilière mobilisée pour définir les enjeux en Région Pays de la Loire « VISION 2050 »
Avec moultes recommandations sur 6 thématiques :
– Gouvernance : la Région des Équilibres, autonome aux pouvoirs étendus et décentralisés, qui anticipe et qui ose en étant un Territoire des Expérimentations et des Incitations à faire différemment pour bien vivre : urbanisme, construction, alimentation, santé, intergénérationnel…
– Mobilité : la Région de la ½ heure, de la proximité, de l’agilité et de la décentralisation avec une optimisation de la mobilité en connectant toutes les voies de communication (fluvial, routier, ferroviaire, aérien), en améliorant la communication numérique, en organisant l’aménagement immobilier du Territoire au plus près des habitants
– Enjeux climatiques pour une Région Durable : la Région des Smart Cities (métropole et autres villes) mais aussi des Smart Countries, décarbonée, autonome énergétiquement, qui tend vers le 100% déchets recyclés, qui capitalise sur l’eau (mer, fleuve et rivières)
– Urbanisation et modèles d’aménagement : la Région qui rationalise le Zéro Artificialisation Nette, accompagne le développement des petites et moyennes villes, harmonise la densification, anticipe l’aménagement de son littoral (croissance productive, accroissement et vieillissement de la population)
– Mode de vie et usages : la Région où je peux habiter où je veux tout au long de la vie, Région des Propriétaires ? ou qui met en place de nouveaux modèles de propriété ? Logement modulables, gestion de la mixité, gestion du prix abordable, agriculture urbaine,
– Attractivité du territoire : la Région du Bien-vivre : aider au développement homogène du territoire, aider les territoires et villes secondaires à muter, organiser les flux de communication, peser dans le rayonnement en France avec des pôles de compétitivité partout, accentuer l’économie circulaire, être la Région référente en termes de formation pour envisager les mutations métiers
Le CINA a été auditionné par un Comité d’Expert régional, au titre de la filière immobilière, aux côtés de Novabuild, la FFB, le Medef, l’Université de Nantes.
Enfin cette synthèse a été présentée fin février 2010 à Antoine Chereau, 1er Vice-président de la Région des Pays de la Loire, en charge de la démarche « Ma Région 2050 » et Thierry Durfort, Directeur de projet au sein de la Direction général adjointe en charge des Territoires, de la ruralité et des politiques européennes.
Le CINA va poursuivre ses travaux avec la CCIR et la Région Pays de la Loire pour relever les défis qui nous attendent et participer à la mise en œuvre des enjeux et orientations politiques en lien avec notre Filière Immobilière.
Le Ministère des Armées lance un appel à projets pour trouver des solutions innovantes
Avez vous des connaissances qui peuvent répondre à cet appel à projets pour lutter contre la pandémie de COVID-19 ?
Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu’elles soient d’ordre technologique, organisationnel, managérial ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l’évolution de la maladie au niveau individuel et l’évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise. Cet AAP est doté de 10M€.
N’hésitez pas à faire passer ce message
https://www.defense.gouv.fr/aid/appels-a-projets/appel-a-projets-lutte-covid-19
Le CINA, acteur de Nantes Capitale Européenne de la Proptech
Acteur global de l’immobilier, le CINA s’est emparé des sujets d’innovation concernant tous les métiers qu’il fédère, notamment via la création d’une commission ImmoFutur.
Aussi la CINA a-t-il salué l’initiative de la FrenchProptech et accompagné, le 3 mars 2020, la démarche visant à accélérer le recours aux Proptech comme levier d’innovation et de transformation des métiers de l’immobilier.
Acteurs publics et privés se sont associés pour renforcer la co-construction entre acteurs traditionnels, politiques et l’écosystème de l’innovation, au service d’un projet urbain qui relève les défis d’avenir et place l’habitant au cœur des réflexions.
Retrouvez les temps forts de cette soirée publié par Pierre LEROY le 10 mars 2020: NANTES SE POSITIONNE COMME CAPITALE EUROPÉENNE DE LA PROPTECH
3èmes rencontres littorales de l’immobilier à St Nazaire
Le 26 novembre 2018 se réunissaient les professionnels de l’immobilier à l’occasion de ces 3èmes rencontres. Deux tables rondes étaient organisées :
« Innovation immobilière et développement économique » pour l’immobilier d’entreprise
« L’hébergement temporaire » pour l’immobilier résidentiel.
La table ronde IE permettait de confronter les expériences des témoins invités :
- LA RUCHE (Philippe FINTONI), centre de coworking et incubateur, créé en 2017, qui accueille 35 entrepreneurs sur 800m² parc Cadrean à Montoir et qui développe le travail en mode projet et une plateforme numérique d’entraide.
- REGUS (Stéphane JANOT) centre d’affaires (30 ans d’existence ,150 centres dans 60 villes) présent à Rennes et Nantes, fonctionne en contrat de services avec les entreprises. développement : l’ouverture de franchises sur les villes moyennes et du plus gros centre d’affaires d’Europe sur 18.000m² à La Défense.
- Communauté de Communes du Pays Fléchois (Maelle CHAUVIN) 27.000 habitants : création en 2017 d’un espace collaboratif « COGITO » dans les anciens locaux de Pole Emploi (400m²) qui accueille 30 co-workers et une trentaine d’entreprises qui louent les salles de réunion.
- La Mission Bassin Minier (Laurent DUQUENNE) créée en 2000 pour dynamiser le télétravail et l’innovation numérique au sud de Lille.
La 2ème table ronde abordait la question de l’hébergement temporaire (étudiants, saisonniers, jeunes actifs travailleurs détachés)
- Pauline GRUNENWALD (cabinet Guy Taieb Conseil) a commenté l’étude en cours sur la Carene sur le logement des jeunes (15-29 ans )
- SQUARE HABITAT (Virginie AUDER) a évoqué la location de logement par les sociétés de sous traitance (des Chantiers de l’Atlantique ou Airbus ) pour leurs salariés détachés
- MOVE and RENT (Stéphane DARCEL) start-up créée à St Nazaire qui propose la location de mobilier neuf, l’emménagement et le déménagement dans les logements pour étudiants ou jeunes actifs
- SOLIHA Nouvelle Aquitaine (Terangi HENRIO ) qui développe pour les familles en fragilité « l’Habitat Hébergement Modulable HEMI » en s’appuyant sur le think tank Leroy Merlin Source
Une Rencontre qui a aussi permis de faire le point du marché du logement neuf avec OLOMA ( Bertrand MOURS ) :comme sur les Pays de Loire et sur Nantes Métropole
- les ventes de logement neuf depuis 9 mois sont en recul : sur la CARENE – 14% (398 ventes ),la part des investisseurs se maintenant à 74%
- le prix de vente moyen étant stable à 3420€ , CAP ATLANTIQUE connaissant également un recul des ventes de -16%
Une situation qui pourrait vite devenir inquiétante comme l’a rappelé David SAMZUN, Président de la Carene dans son propos introductif « voulant un PLUI agressif et du logement pour tous »
Par Philippe JOSSE
Vice-Président en charge de l’essaimage et de l’inter-clubs
Colloque RICS / CNAM ICH « Et si l’immobilier devenait mobile ? »
Retour sur le Colloque anniversaire des 150 ans de la RICS et 30 ans de l’ICH, 20 septembre 2018 au Théâtre Graslin.
« Et si l’immobilier de devenait mobile ? »
Le digital, facilitant l’émergence de nouveaux besoins et de nouveaux usages a ouvert le champ des possibles sur le front des innovations pour le secteur de l’immobilier.
Evolution des formes de consommation, évolution des formes de travail, d’habitat, du rapport à l’espace, de ses usages, digitalisation, IA, immeubles connectés, bien-être au travail, flexibilité, réversibilité, développement durable… autant de sujets qui viennent impacter le monde de l’immobilier et la forme urbaine de la ville de demain. L’immobilier devient mobile !
L’enjeu de cette journée du 20 septembre était de mieux comprendre les mutations que les secteurs du commerce, du bureau et de l’habitat sont en train de vivre.
1ère table ronde :
Le commerce face aux enjeux des nouvelles
Intervenants : Olivier Badot (Professeur à l’ESCP Europe et à l’Université de Caen, Antoine Frey, Président du CNCC et PDG du Groupe Frey, Noël Moussali, GREF Area Manager, Luxembourg, France et Belgique, Amazon, Emmanuel Le Roch, Délégué général du PROCOS)
Le commerce vit un bouleversement profond. Il est confronté à un avenir incertain : la baisse des flux dans les points de vente et les lieux de commerce, le développement du e-commerce, la concurrence des GAFAM invite à questionner le commerce de demain. La mutation des comportements de consommation complique les prédictions et les stratégies. Le poids considérable des GAFAM inquiète : jusqu’où-vont-ils aller ? Quels secteurs-vont-ils préempter ? Comment les autres acteurs-vont-ils pouvoir se positionner ? Quelles stratégies immobilières commerciales pour les enseignes et les bailleurs afin de ne pas subir ces changements mais être acteur de la transformation ? Quels est rôles des professionnels de l’immobilier et des institutions pour les accompagner vers ce nouveau commerce ? L’enjeu est bien d’être ensemble à l’avant-garde du futur d’un commerce expérientiel pour le client.
S’adapter aux nouveaux usages. Il n’existe pas une mais de multiples formes de commerce (distinction alimentaire/non alimentaire, convenient/discount/expérientiel,…) qui varient selon les différents territoires (métropoles et grandes agglomérations, villes moyennes et centre-bourg…). Ce contexte mouvant fait que le magasin doit évoluer. Il n’est plus seulement un lieu de consommation, mais aussi un lieu d’expériences, il doit endosser un autre rôle, créer de nouvelles attractivités. Les enseignes du commerce vont devoir s’adapter à ces nouveaux besoins et être de plus en plus flexibles (types d’exploitations, multi utilisateurs des locaux….).
Les bailleurs ont un rôle essentiel à tenir dans ce contexte. Les enseignes ont besoin de devenir un 3 voire 4 en un (lieu de vente, showroom, et SAV/gestion du dernier kilomètre). Les bailleurs doivent réussir à rendre possible ce 4 en 1. Ils doivent redevenir des commerçants, savoir ce que c’est qu’un client pour enrichir leur offre. Ils vont devoir devenir proactif pour la gestion de ces lieux, il faut en faire des lieux de vie, attirants, animés comme une salle de spectacle. Il faut repenser le centre commercial comme un lieu de spectacle, d’expérience, d’incubation. Le centre commercial doit devenir le « social club » dans toute sa zone de chalandise, un lieu de connexion, d’échanges, de vivre ensemble.
Repenser la place du commerce dans la ville. Le commerce doit également s’interroger sur sa place dans la ville de demain. La question de l’implantation des commerces dans les centres villes, des pôles de commercialité, des centres commerciaux et de leurs impacts économiques et environnementaux devient cruciale. Les enseignes, après avoir connu une période d’expansion et de maillage fin du territoire ces dernières années, vont commencer à sortir le sécateur pour retirer les lieux les moins rentables et garder les plus contributifs. L’enjeu est de garder les magasins stratégiques où ils vont pouvoir transmettre tout l’ADN de la marque et tout ce que ne peut offrir un téléphone portable (showroom spectaculaire, ambiance musicale, olfactive, visuelle, espaces de convivialité). Ce n’est plus le stock de clients (la polarité) qui intéresse mais la captation des flux (nombreuses manières de capter le consommateur, il faut se saisir des multiples parcours client). Il importe de réfléchir à la relation territoire et commerce, en lien avec les acteurs locaux et en adéquation avec les besoins des consommateurs.
Le commerce reste la locomotive du développement de la ville. On construit depuis toujours la ville autour du commerce, mais il faut que les acteurs de la ville soient à l’écoute des nouveaux usages en termes de consommation. Il faut repenser les relations entre les acteurs (villes/promoteurs/financiers/foncières/enseignes), anticiper les évolutions territoire par territoire. Pour les pôles commerciaux, cela suppose de moderniser les zones de périphérie. Sans tout raser, il convient de revoir la collaboration public-privé (élus/aménageurs/promoteurs/enseignes), la combinaison commerce/services/loisirs, les relations bailleurs/preneurs. Pour les acteurs de l’immobilier, il importe de proposer des lieux plus flexibles, modulables en fonction des besoins et des flux (modifier la taille des locaux, imaginer d’autres affectations, prévoir les sujets back office, i.e. supply chain, etc.). La gestion du dernier kilomètre reste un enjeu majeur sur les territoires.
Vers un nouveau modèle économique. Le prix demeure une donnée essentielle. De fait, et sauf exceptions, le poids relatif de l’immobilier dans les comptes d’exploitation doit décroître, ce qui pose des questions de baux, de loyers et de fiscalité. La flexibilité doit également être juridique. Les questions du loyer fixe/loyer variable, du bail probatoire bousculent nos habitudes contractuelles. Le loyer fixe est une sécurité, mais prive le bailleur du bénéficie d’un succès possible en étouffant le développement de la jeune enseigne par le fixe. Cela pose la question également du financement du projet (fonds propres ou non). Si l’enseigne est jeune, elle a forcément du nouveau à proposer, et cela intéresse le bailleur qui doit renouveler son offre dans le centre commercial.
2ème table ronde :
Touche pas à mon bureau !
Intervenants : Valérie Britay, directrice exécutive du pôle bureaux chez GECINA, Christophe Burckart, Directeur général d’IWG, Gérard Touati, Directeur immobilier du groupe SOPRA STERIA, Marie-Laure Leclercq de Sousa, Directrice agence France et directrice OLM, JLL.
Dans le secteur du bureau, Co-working, flex-office, qualité de vie au travail……sont devenus les nouveaux paradigmes des espaces tertiaires et bousculent nos habitudes. Comment et avec qui faut-il composer ? Quels espaces de travail pour demain ?
Nouveaux besoins, nouveaux usages. L’approche du travail est en train de changer. D’un système d’organisation en entreprise plutôt vertical et hiérarchisé (collaborateur, n+1, n+2…), on passe à un système horizontal, où des équipes vont de plus en plus travailler entre elles en mode projet/équipe, avec des liens qui changent, une plage horaire de travail moins fixe et rigide, un rapport au lieu de travail chamboulé. La consommation d’espaces de bureau s’en trouve bouleversée. Elle doit être de plus en plus fluide et flexible. Les ultra nomades utilisent même des systèmes de carte avec un paiement à l’usage. On est aujourd’hui davantage sur la notion d’écosystème, de réseau, de connexion dans les savoirs, voire dans les applications métier. Le travail a changé : il est de plus en plus collaboratif, en mode projet. C‘est l’époque des brainstorming, des post-it.. donc les collaborateurs ne souhaitent plus évoluer dans un univers fermé, cloisonné, mais de plus en plus ouvert, en équipe, connectés, en réseau, avec des lieux de convivialité (babyfoot emblématique.
Le bureau n’est plus seulement un lieu de travail, mais aussi un lieu de vie pour les salariés. Les professionnels sont sollicités par les RH, qui veulent garder leurs talents, et leur offrir un lieu et des services. De nouveaux critères d’implantation font leur apparition. La question de l’accessibilité est essentielle. Il faut que la ville offre davantage de moyens de se déplacer et davantage de services autour du lieu de travail. Si la situation géographique reste importante, il faut y associer la qualité du bâtiment et des services proposés aux salariés (rooftop, salle de sport…), de nouvelles formes de synergies entre les différentes activités et les entreprises d’un même lieu. Les salariés expriment de nouveaux besoins en termes de convivialité et de confort. Ils souhaitent que les bureaux ressemblent de plus en plus à ce que les utilisateurs ont chez eux : convivialité, flexibilité.
Une nouvelle manière de consommer les bureaux. Si aujourd’hui, on n’est pas encore sur une capacité de transformer des bureaux le jour en logement la nuit, on constate une évolution vers plus de flexibilité et de mixité. Le coworking se développe. La clientèle est nouvelle, les besoins sont nouveaux : utilisation des surfaces sur de plus courtes durées, agencement différent, accueil de nouveaux travailleurs et nouvelles manières de travailler… Les professionnels doivent favoriser une approche B2B2C, développée depuis de longue date en retail et hôtellerie, adaptée désormais en bureau pour répondre aux attentes des millénials. Il faut connaître les besoins de ses clients afin de leur proposer une offre qui leur facilite la satisfaction des besoins de leurs salariés. Au niveau des bailleurs, il faut qu’ils fassent des produits, des bâtiments, qui soient souples et efficaces. Les aménagements vont évoluer dans le temps. L’immobilier ne doit plus être immobile.
3ème table ronde :
Du propriétaire à l’ « in » habitant
Intervenants : Philippe Pelletier, président RICS France, Albert Malaquin, directeur général de la digitalisation et de l’innovation chez ALTAREA COGEDIM, Vincent Pavanello, Co-fondateur de REAL ESTECH
Le secteur résidentiel, est lui aussi en pleine mutation et doit s’adapter aux nouveaux besoins, aux nouveaux usages, aux nouveaux modes de vie des habitants tout en intégrant la révolution numérique. Il s’agit de favoriser la mixité des usages à l’échelle du quartier ou de l’immeuble, d’offrir des espaces partagés, des services à la personne, de faire que l’immeuble connecté soit avant tout mis au service du vivre-ensemble. Il s’agit aussi de repenser notre rapport à l’accession pour tenir compte des mobilités professionnelles et personnelles croissantes qui imposent plus de flexibilité dans l’accès au logement et au sein du logement lui-même. Les termes decoacquisition, de coliving, de droit d’usage, de modularité des espaces, commencent à envahir le paysage du secteur résidentiel et poussent les acteurs du secteur à faire preuve d’inventivité.
Quelques tendances sont observables :
– La connectivité : connexion aux objets, aux voisins et à son quartier (aux commerçants, à la commune, avec les services de la ville…). De l’individu on passe au lien social, par le développement de plateformes collaboratives. Et même en dehors du digital, on constater un retour au concierge, non pas à l’échelle d’un immeuble, mais d’un quartier tout entier (donc moins cher par habitant, et avec de nouveaux services).
– Les nouvelles façons d’habiter : historiquement, les résidences gérées étaient étudiantes, ou séniors. Chacun a ses avantages dédiés pour la population en question. Mais ce qui n’existe pas encore, c’est un produit pour la tranche 30-70 ans. Cette période est jalonnée d’évènements (professionnels-personnels), et là, il y a une offre qui n’est pas prise à bras le corps : la femme seule, l’homme seul, avec des enfants partiellement là/pas là, avec des besoins qui ne sont pas les mêmes dans le temps hebdomadaire par exemple (besoin d’une chambre la semaine, puis 2-3 le week-end pour accueillir les enfants). Les modes d’habitats évoluent vers le co-living. Le besoin est là, c’est validé, la réponse n’est pas encore trouvée.
Cela soulève différentes questions : qui gère tout ça Et comment ? Au-delà des questions techniques (isolation, configuration des pièces…) et juridiques, se posent aussi des questions culturelles de savoir-vivre, de règles intérieures communes.
– Le produit lui-même – la notion de volume capable : du T3-T4-T5 …traditionnellement commercialisé, on voudrait passer à des volumes capables. On vend 70m2 comprenant 2 pièces d’eau (cuisine et SDB/toilettes), et pour le reste en fonction du budget et des besoins, il est possible de moduler l’espace. C’est ce qui se passe en bureau ou commerce, cela doit arriver dans l’habitation.
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