le CINA s’alarme d’une pénurie de logements et de bureaux à Nantes

#URGENCE PENURIE
Le manque de logement, bureaux et locaux d’activités
à Nantes et dans la Métropole impose d’agir immédiatement

La crise majeure que nous traversons est venue accentuer la pénurie dans le logement et l’immobilier d’entreprise, bureaux et locaux d’activité des TPE/PME et Industrie. Déjà identifiée depuis plusieurs années sur notre territoire, cette situation s’accentue avec le retard pris dans le lancement des opérations de construction. L’urgence est aujourd’hui à l’accélération immédiate des mises en chantier. C’est le constat sans appel du CINA, le club de l’immobilier de Nantes Atlantique.
S’appuyant sur les chiffres de ses observatoires, le CINA alerte aujourd’hui les politiques, les institutions, mais surtout l’opinion publique sur les conséquences inéluctables à moyen terme pour continuer de vivre, habiter, travailler harmonieusement sur notre territoire et pouvoir y intégrer nos concitoyens, notamment les plus modestes, et nos entreprises.
Les acteurs de la filière immobilière tous ont déjà intégré le changement et les enjeux environnementaux et construisent aujourd’hui la ville durable de demain.
Leur capacité à décider, prévoir, innover, coopérer, s’adapter et surmonter les conflits est la meilleure garante d’un urbanisme acceptable pour préserver la qualité de vie et l’équilibre de nos territoires. C’est ce message essentiel que le CINA souhaite transmettre et expliquer par un travail de pédagogie et d’acculturation en direction du grand public.
En 2021, c’est l’objectif que se fixe le CINA : expliquer l’aménagement du territoire, l’urbanisme, la construction et leurs enjeux. Sortir d’un cercle d’experts pour rencontrer celles et ceux qui vivent, habitent, travaillent et se divertissent dans la Métropole. Montrer concrètement les résultats des options prises aujourd’hui, à 5 ans ou à 10 ans en donnant à voir les incidences aujourd’hui même d’une production métropolitaine en panne, tant en accession qu’en location.

Développement éco et logement étudiant à l’ordre du jour du Club Immobilier Anjou le 20 octobre 2020

Animé par son nouveau Président, Christophe de GUISTI , le CIA accueillait M. Yves GIDOIN ,nouveau Président de l’Agence de développement économique d’Angers ( ALDEV)

Après avoir rappelé les atouts de la capitale du Maine et Loire (résilience du territoire ,qualité de vie ,maitrise des couts d’implantation)permettant à la ville de progresser dans les classements des médias , M. Gidoin a présenté les grands projets d’aménagement : plus d’1 milliard d’euros investis par la collectivité (245 millions pour les transports ,278 millions pour le développement éco ,615 millions pour l’aménagement urbain.)
Les grandes actions :

  • le renouvellement urbain (à Belle Beille et Montplaisir avec destruction de plus de 1.000 logements sociaux et rénovation de 2.800 logements)
  • l’ ouverture de la ligne 2 du Tram,
  • Plan Vélo (avec les Boucles Vertes)
  • Le développement de la Ville Intelligente (avec Engie Solutions et La Poste) avec 66%d’économie d’énergie attendue .

L’immobilier a été abordé avec la tension provisoire sur l’habitat (stock faible et demande soutenue) et la dynamique tertiaire (27.338m² transactés en 2019)
La mise en œuvre du PLUI (2018-2027) permettra chaque année la construction de 2.100 logements et de 20.000m² de bureaux neufs .
L’Agence d’Urbanisme (AURA) a présenté l’Observatoire du Logement Etudiant et les résultats d’une enquête faite en nov 2019 : constat d’une vraie tension sur le logement étudiant (43.000 étudiants à Angers) due au boom des naissances en l’an 2000,à la hausse du nombre de bacheliers et à l’ouverture de nouvelles Ecoles . Soit plus de 1.000 nouveaux étudiants par an . Gage du développement de la Cité du Roi René !

–> Consulter la présentation complète

Philippe JOSSE

LOGEMENT : Quel profil des emprunteurs pour l’achat dans le 44 ?

MÉTHODE ET CONSTAT
L’objectif d’OFILA ( Observatoire du Financement Immobilier de Loire Atlantique )est de mieux connaitre les marchés immobiliers de l’accession à la propriété en Loire Atlantique.
Le dispositif mis en place avec la participation des banques a permis de constituer un échantillon de 48.000 prêts bancaires sur la période 2016/2018 couvrant environ deux tiers des prêts immobiliers accordés pour l’acquisition d’un logement (appartement ou maison, neuf et ancien) que ce soit pour habiter ou pour investir en Loire Atlantique.
Un premier constat : en 2018, le marché s’inscrit dans une dynamique positive Bien que les prix continuent d’augmenter, les conditions d’accès au crédit restent favorables : baisse des taux d’intérêt, allongement de la durée des prêts, baisse de l’apport.

QUI SONT LES EMPRUNTEURS ?
L’analyse des données a permis de s’intéresser à 4 groupes d’acquéreurs :
-les personnes seules
-les couples sans enfants
-les couples avec enfants
-les familles monoparentales

LES PERSONNES SEULES : 27% des ménages emprunteurs
Si elles ont moins de 40 ans (âge moyen : 28 ans – revenu mensuel moyen : 1 790 €), elles achètent plutôt sur Nantes Métropole (45%) un appartement ou une maison dans l’ancien pour un budget d’environ 130.000€ avec un apport d’environ 6 % et une durée de prêt de 23 ans.
Si elles ont plus de 40 ans, (âge moyen : 50 – revenu : 21 00€), l’acquisition se fait sur Nantes Métropole (19%) , mais aussi sur le littoral (12%) pour un bien ancien (158.000 €), l’apport étant de 24 % et la durée de prêt de 18 ans.

LES COUPLES SANS ENFANT : 30% des ménages emprunteurs
S’ils ont moins de 40 ans, Nantes Métropole les attirent (34%) mais aussi la couronne péri-urbaine (24.3%) pour l’achat d’une maison ancienne (à 211.000€). Ces couples dans la trentaine s’endettent sur 23 ans avec un apport de 5 %, leur revenu mensuel (3.370 €) leur permettant d’assumer le risque financier. (Le taux d’effort se situant à 27.5%)
Au-delà de la cinquantaine, des revenus supérieurs (3740 €) permettent d’envisager l’achat d’un bien résidentiel d’une valeur supérieure (230.000€) avec un meilleur apport (12%) et donc une durée de prêt plus courte (17ans).
Et 20% choisiront le littoral. Certains aussi investiront dans le neuf pour louer. (Profil type :56 ans avec 5000€ de revenu mensuel pour l’achat d’un T2 à 178. 000€.financé sur 15 ans )

LES COUPLES AVEC ENFANTS : 36.4 % des ménages emprunteurs.
A moins de 40 ans la famille est constituée avec 3.550€ de revenu mensuel moyen, l’acquisition d’un T5 (en maison ancienne le plus souvent) est envisageable : le prix moyen est de 226.410 € financé avec un apport de 6.2% et un emprunt sur 23.3 ans.
Où ? dans la couronne péri-urbaine (24.7%) et dans le reste de la Loire Atlantique (22.6%) mais aussi sur Nantes et sa Métropole (28.2%)
A plus de 40 ans, les revenus s’améliorant (4230€ pour le ménage) le prix du bien acquis peut être plus important (265.000€) avec un apport supérieur (10%) et donc un prêt bancaire plus court ((19.7 ans), le littoral attirant 24%des acquéreurs.

FAMILLES MONOPARENTALES : 6.6 % des ménages emprunteurs
Ces acquéreurs dont l’âge moyen est de 43 ans se portent plutôt sur des maisons type T4 à 172 460€ de prix moyen, financées avec un apport élevé (16.8%) et un prêt relativement long (20.7 ans) car leurs revenus se situent à un niveau moyen (2 360€). La situation géographique de leur acquisition se répartissant sur l’ensemble de la Loire Atlantique sans véritable dominante.

CONCLUSION
La dynamique du marché pourrait se ralentir en raison de la hausse des prix en cours, mais aussi par manque de produits neufs, l’essentiel des prêts accordés se plaçant sur l’ancien où les produits deviennent rares avec des marchés localement tendus.

Tendances et Innovations au MAPIC 2018

Avec 8 600 participants de 80 pays dont 2 100 représentants d’enseignes et 2500 propriétaires de surfaces commerciales, le MAPIC est la première plateforme internationale de « leasing » : centre-ville, aéroport, gare, magasin d’usine, centre de vie, tablette, mobile… le commerce se développe partout.

Le MAPIC permet aux acteurs de l’immobilier commercial de construire leur offre commerciale en rencontrant des enseignes de tous les secteurs, des plus traditionnelles aux plus innovantes. Le MAPIC est aussi précurseur de tendances en mettant à l’honneur tous les ans une thématique centrale pour le secteur. Ainsi cette année le nouveau rôle du commerce physique à l’ère du digital sera au cœur des débats du programme de conférences du MAPIC. Celui-ci concentre en trois jours une centaine de conférences et sessions de pitchings dont l’objectif est de donner la parole aux meilleurs experts internationaux sur tous les sujets importants pour l’industrie.

Quelques questions à Nathalie DEPETRO, director MAPIC

Selon vous, quelles sont les grandes tendances du marché qui se dégagent ?

ND :  » On assiste actuellement à une convergence entre commerce physique et commerce digital, l’e-commerce poursuivant sa croissance en s’appuyant sur le commerce physique qui prend un nouveau visage. Pour continuer à séduire les consommateurs, les marques jouent sur la frontière entre le digital et le physique. Ainsi, on voit des e-commerçants développer des stratégies online-to-offline et ouvrir des commerces tandis que les centres commerciaux multiplient les offres de loisir afin d’améliorer l’expérience client et fidéliser les consommateurs.

La révolution digitale a transformé de manière irréversible le commerce physique traditionnel, obligeant les professionnels du commerce à revoir complètement leurs points de vente et leurs stratégies de leasing et de marketing : le loisir, l’innovation et l’expérience client sont devenus des éléments clés dans le processus d’achat du consommateur.
Désormais, le nerf de la guerre est de comprendre les attentes du consommateur et de construire une offre adaptée à ses besoins.
Et pour attirer et fidéliser les meilleures enseignes, les propriétaires et promoteurs de centres commerciaux doivent développer leur connaissance client et proposer un parcours unique aux consommateurs afin d’attirer toujours plus de trafic et de prolonger leurs temps de visite. »

Quelles sont les innovations majeures du salon ?

ND. On ne peut plus vraiment dissocier commerce et loisir, car désormais les consommateurs viennent dans les lieux de commerce non plus uniquement pour faire du shopping, mais aussi pour se restaurer, se divertir, se cultiver ou simplement pour passer du bon temps entre amis ou en famille. C’est pourquoi le MAPIC lance pour la première fois cette année le Leisure Summit, qui se tiendra la veille de l’ouverture officielle du salon, le mardi 13 novembre. Ce sommet exclusif et sur invitation sera l’occasion de faire un état des lieux du marché global, de mettre en avant les dernières tendances de cette industrie, d’étudier les nouveaux modèles économiques et d’optimiser l’intégration de ces nouveaux acteurs (cinéma, aires de jeux, parcs à thème, réalité augmentée et virtuelle, etc.) dans les espaces de commerce car ils sont un moteur essentiel pour l’accroissement du trafic.

#Mapic2019

Pascal CHESSÉ,
Groupe CHESSÉ,
Membre du CINA