Tendances et Innovations au MAPIC 2018

Avec 8 600 participants de 80 pays dont 2 100 représentants d’enseignes et 2500 propriétaires de surfaces commerciales, le MAPIC est la première plateforme internationale de « leasing » : centre-ville, aéroport, gare, magasin d’usine, centre de vie, tablette, mobile… le commerce se développe partout.

Le MAPIC permet aux acteurs de l’immobilier commercial de construire leur offre commerciale en rencontrant des enseignes de tous les secteurs, des plus traditionnelles aux plus innovantes. Le MAPIC est aussi précurseur de tendances en mettant à l’honneur tous les ans une thématique centrale pour le secteur. Ainsi cette année le nouveau rôle du commerce physique à l’ère du digital sera au cœur des débats du programme de conférences du MAPIC. Celui-ci concentre en trois jours une centaine de conférences et sessions de pitchings dont l’objectif est de donner la parole aux meilleurs experts internationaux sur tous les sujets importants pour l’industrie.

Quelques questions à Nathalie DEPETRO, director MAPIC

Selon vous, quelles sont les grandes tendances du marché qui se dégagent ?

ND :  » On assiste actuellement à une convergence entre commerce physique et commerce digital, l’e-commerce poursuivant sa croissance en s’appuyant sur le commerce physique qui prend un nouveau visage. Pour continuer à séduire les consommateurs, les marques jouent sur la frontière entre le digital et le physique. Ainsi, on voit des e-commerçants développer des stratégies online-to-offline et ouvrir des commerces tandis que les centres commerciaux multiplient les offres de loisir afin d’améliorer l’expérience client et fidéliser les consommateurs.

La révolution digitale a transformé de manière irréversible le commerce physique traditionnel, obligeant les professionnels du commerce à revoir complètement leurs points de vente et leurs stratégies de leasing et de marketing : le loisir, l’innovation et l’expérience client sont devenus des éléments clés dans le processus d’achat du consommateur.
Désormais, le nerf de la guerre est de comprendre les attentes du consommateur et de construire une offre adaptée à ses besoins.
Et pour attirer et fidéliser les meilleures enseignes, les propriétaires et promoteurs de centres commerciaux doivent développer leur connaissance client et proposer un parcours unique aux consommateurs afin d’attirer toujours plus de trafic et de prolonger leurs temps de visite. »

Quelles sont les innovations majeures du salon ?

ND. On ne peut plus vraiment dissocier commerce et loisir, car désormais les consommateurs viennent dans les lieux de commerce non plus uniquement pour faire du shopping, mais aussi pour se restaurer, se divertir, se cultiver ou simplement pour passer du bon temps entre amis ou en famille. C’est pourquoi le MAPIC lance pour la première fois cette année le Leisure Summit, qui se tiendra la veille de l’ouverture officielle du salon, le mardi 13 novembre. Ce sommet exclusif et sur invitation sera l’occasion de faire un état des lieux du marché global, de mettre en avant les dernières tendances de cette industrie, d’étudier les nouveaux modèles économiques et d’optimiser l’intégration de ces nouveaux acteurs (cinéma, aires de jeux, parcs à thème, réalité augmentée et virtuelle, etc.) dans les espaces de commerce car ils sont un moteur essentiel pour l’accroissement du trafic.

#Mapic2019

Pascal CHESSÉ,
Groupe CHESSÉ,
Membre du CINA

Retour sur le MAPIC 2018

Le MAPIC 2018 se termine sous le soleil.

En échangeant avec des participants on relève une impression de petite baisse de fréquentation du salon de l’immobilier commercial, en particulier, quelques enseignes étant descendues avec des équipes plus réduites et l’absence remarquée du groupe KLEPIERRE.

Les investisseurs semblent vouloir rester prudents en 2019 sur les investissements des commerces. Certains déploraient depuis plusieurs années l’inflation des m² commerciaux annoncés au Mapic comme au SIEC ; et bien pour ce cru 2018, peu de nouveaux projets au niveau national mais des enseignes qui continuent à ouvrir et parfaire leur maillage et notamment chez les multi-spécialistes (bazar), le  Fitness, l’animalerie, etc… à noter en ce sens de  nouvelles enseignes qui pointent le bout de leur nez.

 L’ambiance dans les allées comme lors des cocktails et des soirées était très positive, où beaucoup d’affaires se nouent ou se dénouent.

RDV au #Mapic2019

Par Patrick DUGUÉ
DUGUÉ
Membre du CINA

Lancement à Nantes de la French Proptech en Juin 2018 !

Avec pour ambition de structurer la filière naissante de la Proptech, le CINA s’est associé au mouvement, mouvement French Proptech lancé à Nantes lors du Web2Day en Juin 2018.


Qu’est ce que La French Proptech ? 

« Si l’action des pouvoirs publics a permis de mettre la lumière sur l’écosystème start-ups, il est désormais temps de franchir une nouvelle étape et d’être en mesure d’accompagner efficacement les acteurs de l’immobilier dans leur mutation digitale.

Pour favoriser cette collaboration entre ces acteurs et les start-ups, nous, entrepreneurs de la Proptech, avons donc décidé de nous regrouper, de mettre en commun nos ressources et ainsi constituer The French Proptech, mouvement d’envergure nationale créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs ».

En savoir plus sur le mouvement sur le site de Novabuild

AfterWork « Les nouveaux usages de l’immobilier »

Retour sur la soirée AfterWork du Jeudi 5 Juillet à Nantes autour des nouveaux usages et enjeux de l’immobilier.

Une conférence de plus de 160 personnes organisée par le CINA, Real Estech et le CNAM ICH Pays de la Loire.

Interventions de 3 startups, Syment, Idealys, Immodvisor et 3 entreprises qui sont intervenues sur la manière dont ils ont repensé et fait évoluer leurs métiers face à la révolution digitale.

Éric Chenu pour Delta Dore « … quand on propose une maison connectée, il faut connaître, assister et rassurer le client final … »

Éric Boulier pour Groupe Duval « … la révolution numérique modifie notre métier et il nous faut proposer du multi-service pour repenser, refabriquer l’avenir … »

Franck Hovorka pour QUARTUS « … repenser et faire évoluer les modèles du secteur toujours au service du client … ».

Remise des diplômes de l’ESPI

Remise annuelle des diplômes de notre école partenaire, l’ESPI de Nantes, mercredi 7 novembre 2018.

Cette soirée a été parrainée par Alain RAGUIDEAU, Président du Club, très heureux de retrouver demain tous ces tous nouveaux professionnels dans le monde de l’immobilier.

Merci à Valérie CAILLARD d’animer ce lien CINA / ESPI,

Rendez vous est pris avec le CINA pour l’édition 2019 du Business Game avec l’école de design qui rejoint le challenge .

Du propriétaire à l »in »habitant

Dernier volet de la conférence  » Et si l’immobilier devenait mobile? » organisée au théâtre Graslin le 20 septembre 2018 pour les 150 de la RICS et les 30 ans du CNAM/ICH

Le secteur résidentiel, est lui aussi en pleine mutation et doit s’adapter aux nouveaux besoins, aux nouveaux usages, aux nouveaux modes de vie des habitants tout en intégrant la révolution numérique. Il s’agit de favoriser la mixité des usages à l’échelle du quartier ou de l’immeuble, d’offrir des espaces partagés, des services à la personne, de faire que l’immeuble connecté soit avant tout mis au service du vivre-ensemble. Il s’agit aussi de repenser notre rapport à l’accession pour tenir compte des mobilités professionnelles et personnelles croissantes qui imposent plus de flexibilité dans l’accès au logement et au sein du logement lui-même. Les termes decoacquisition, de coliving, de droit d’usage, de modularité des espaces, commencent à envahir le paysage du secteur résidentiel et poussent les acteurs du secteur à faire preuve d’inventivité.

Quelques tendances sont observables :

La connectivité : connexion aux objets, aux voisins et à son quartier (aux commerçants, à la commune, avec les services de la ville…). De l’individu on passe au lien social, par le développement de plateformes collaboratives. Et même en dehors du digital, on constater un retour au concierge, non pas à l’échelle d’un immeuble, mais d’un quartier tout entier (donc moins cher par habitant, et avec de nouveaux services).

Les nouvelles façons d’habiter : historiquement, les résidences gérées étaient étudiantes, ou séniors. Chacun a ses avantages dédiés pour la population en question. Mais ce qui n’existe pas encore, c’est un produit pour la tranche 30-70 ans. Cette période est jalonnée d’évènements (professionnels-personnels), et là, il y a une offre qui n’est pas prise à bras le corps : la femme seule, l’homme seul, avec des enfants partiellement là/pas là, avec des besoins qui ne sont pas les mêmes dans le temps hebdomadaire par exemple (besoin d’une chambre la semaine, puis 2-3 le week-end pour accueillir les enfants). Les modes d’habitats évoluent vers le co-living. Le besoin est là, c’est validé, la réponse n’est pas encore trouvée.

Cela soulève différentes questions : qui gère tout ça Et comment ? Au-delà des questions techniques (isolation, configuration des pièces…) et juridiques, se posent aussi des questions culturelles de savoir-vivre, de règles intérieures communes.

Le produit lui-même – la notion de volume capable : du T3-T4-T5 … traditionnellement commercialisé, on voudrait passer à des volumes capables. On vend 70m2 comprenant 2 pièces d’eau (cuisine et SDB/toilettes), et pour le reste en fonction du budget et des besoins, il est possible de moduler l’espace. C’est ce qui se passe en bureau ou commerce, cela doit arriver dans l’habitation.

Touche pas à mon bureau !

Deuxième volet de la conférence  » Et si l’immobilier devenait mobile? » organisée au théâtre Graslin le 20septembre 2018 pour les 150 de la RICS et les 30 ans du CNAM/ICH

Table ronde avec 4 intervenants :

Dans le secteur du bureau, Coworking, flex-office, qualité de vie au travail … sont devenus les nouveaux paradigmes des espaces tertiaires et bousculent nos habitudes. Comment et avec qui faut-il composer ? Quels espaces de travail pour demain ?

Nouveaux besoins, nouveaux usages. L’approche du travail est en train de changer. D’un système d’organisation en entreprise plutôt vertical et hiérarchisé (collaborateur, n+1, n+2…), on passe à un système horizontal, où des équipes vont de plus en plus travailler entre elles en mode projet/équipe, avec des liens qui changent, une plage horaire de travail moins fixe et rigide, un rapport au lieu de travail chamboulé.  La consommation d’espaces de bureau s’en trouve bouleversée. Elle doit être de plus en plus fluide et flexible. Les ultra nomades utilisent même des systèmes de carte avec un paiement à l’usage. On est aujourd’hui davantage sur la notion d’écosystème, de réseau, de connexion dans les savoirs, voire dans les applications métier. Le travail a changé : il est de plus en plus collaboratif, en mode projet. C‘est l’époque des brainstorming, des post-it.. donc les collaborateurs ne souhaitent plus évoluer dans un univers fermé, cloisonné, mais de plus en plus ouvert, en équipe, connectés, en réseau, avec des lieux de convivialité (babyfoot emblématique).

Le bureau n’est plus seulement un lieu de travail, mais aussi un lieu de vie pour les salariés. Les professionnels sont sollicités par les RH, qui veulent garder leurs talents, et leur offrir un lieu et des services. De nouveaux critères d’implantation font leur apparition. La question de l’accessibilité est essentielle. Il faut que la ville offre davantage de moyens de se déplacer et davantage de services autour du lieu de travail. Si la situation géographique reste importante, il faut y associer la qualité du bâtiment et des services proposés aux salariés (rooftop, salle de sport…), de nouvelles formes de synergies entre les différentes activités et les entreprises d’un même lieu. Les salariés expriment de nouveaux besoins en termes de convivialité et de confort. Ils souhaitent que les bureaux ressemblent de plus en plus à ce que les utilisateurs ont chez eux : convivialité, flexibilité.

Une nouvelle manière de consommer les bureaux. Si aujourd’hui, on n’est pas encore sur une capacité de transformer des bureaux le jour en logement la nuit, on constate une évolution vers plus de flexibilité et de mixité. Le coworking se développe. La clientèle est nouvelle, les besoins sont nouveaux : utilisation des surfaces sur de plus courtes durées, agencement différent, accueil de nouveaux travailleurs et nouvelles manières de travailler… Les professionnels doivent favoriser une approche B2B2C, développée depuis de longue date en retail et hôtellerie, adaptée désormais en bureau pour répondre aux attentes des millénials. Il faut connaître les besoins de ses clients afin de leur proposer une offre qui leur facilite la satisfaction des besoins de leurs salariés.  Au niveau des bailleurs, il faut qu’ils fassent des produits, des bâtiments, qui soient souples et efficaces. Les aménagements vont évoluer dans le temps. L’immobilier ne doit plus être immobile.

Le commerce face aux enjeux des nouvelles mobilités

Premier volet de la conférence  » Et si l’immobilier devenait mobile? » organisée au théâtre Graslin le 20septembre 2018 pour les 150 de la RICS et les 30 ans du CNAM/ICH

Table ronde avec 4 intervenants :

Le commerce vit un bouleversement profond. Il est confronté à un avenir incertain : la baisse des flux dans les points de vente et les lieux de commerce, le développement du e-commerce, la concurrence des GAFAM invite à questionner le commerce de demain. La mutation des comportements de consommation complique les prédictions et les stratégies.

Le poids considérable des GAFAM inquiète :jusqu’où-vont-ils aller ? Quels secteurs-vont-ils préempter ? Comment les autres acteurs-vont-ils pouvoir se positionner ? Quelles stratégies immobilières commerciales pour les enseignes et les bailleurs afin de ne pas subir ces changements mais être acteur de la transformation ? Quels est rôles des professionnels de l’immobilier et des institutions pour les accompagner vers ce nouveau commerce ? L’enjeu est bien d’être ensemble à l’avant-garde du futur d’un commerce expérientiel pour le client.

S’adapter aux nouveaux usages. Il n’existe pas une, mais de multiples formes de commerce (distinction alimentaire/non alimentaire, convenient/discount/expérientiel,…) qui varient selon les différents territoires (métropoles et grandes agglomérations, villes moyennes et centre-bourg…). Ce contexte mouvant fait que le magasin doit évoluer. Il n’est plus seulement un lieu de consommation, mais aussi un lieu d’expériences, il doit endosser un autre rôle, créer de nouvelles attractivités. Les enseignes du commerce vont devoir s’adapter à ces nouveaux besoins et être de plus en plus flexibles (types d’exploitations, multi utilisateurs des locaux….).

Les bailleurs ont un rôle essentiel à tenir dans ce contexte. Les enseignes ont besoin de devenir un 3 voire 4 en un (lieu de vente, showroom, et SAV/gestion du dernier kilomètre). Les bailleurs doivent réussir à rendre possible ce 4 en 1. Ils doivent redevenir des commerçants, savoir ce que c’est qu’un client pour enrichir leur offre. Ils vont devoir devenir proactif pour la gestion de ces lieux, il faut en faire des lieux de vie, attirants, animés comme une salle de spectacle. Il faut repenser le centre commercial comme un lieu de spectacle, d’expérience, d’incubation. Le centre commercial doit devenir le « social club » dans toute sa zone de chalandise, un lieu de connexion, d’échanges, de vivre ensemble.

Repenser la place du commerce dans la ville.  Le commerce doit également s’interroger sur sa place dans la ville de demain. La question de l’implantation des commerces dans les centres villes, des pôles de commercialité, des centres commerciaux et de leurs impacts économiques et environnementaux devient cruciale. Les enseignes, après avoir connu une période d’expansion et de maillage fin du territoire ces dernières années, vont commencer à sortir le sécateur pour retirer les lieux les moins rentables et garder les plus contributifs. L’enjeu est de garder les magasins stratégiques où ils vont pouvoir transmettre tout l’ADN de la marque et tout ce que ne peut offrir un téléphone portable (showroom spectaculaire, ambiance musicale, olfactive, visuelle, espaces de convivialité). Ce n’est plus le stock de clients (la polarité) qui intéresse mais la captation des flux (nombreuses manières de capter le consommateur, il faut se saisir des multiples parcours client). Il importe de réfléchir à la relation territoire et commerce, en lien avec les acteurs locaux et en adéquation avec les besoins des consommateurs.

Le commerce reste la locomotive du développement de la ville. On construit depuis toujours la ville autour du commerce, mais il faut que les acteurs de la ville soient à l’écoute des nouveaux usages en termes de consommation. Il faut repenser les relations entre les acteurs (villes/promoteurs/financiers/foncières/enseignes), anticiper les évolutions territoire par territoire. Pour les pôles commerciaux, cela suppose de moderniser les zones de périphérie. Sans tout raser, il convient de revoir la collaboration public-privé (élus/aménageurs/promoteurs/enseignes), la combinaison commerce/services/loisirs, les relations bailleurs/preneurs. Pour les acteurs de l’immobilier, il importe de proposer des lieux plus flexibles, modulables en fonction des besoins et des flux (modifier la taille des locaux, imaginer d’autres affectations, prévoir les sujets back office, i.e. supply chain, etc.). La gestion du dernier kilomètre reste un enjeu majeur sur les territoires.

Vers un nouveau modèle économique. Le prix demeure une donnée essentielle. De fait, et sauf exceptions, le poids relatif de l’immobilier dans les comptes d’exploitation doit décroître, ce qui pose des questions de baux, de loyers et de fiscalité. La flexibilité doit également être juridique. Les questions du loyer fixe/loyer variable, du bail probatoire bousculent nos habitudes contractuelles. Le loyer fixe est une sécurité, mais prive le bailleur du bénéficie d’un succès possible en étouffant le développement de la jeune enseigne par le fixe. Cela pose la question également du financement du projet (fonds propres ou non). Si l’enseigne est jeune, elle a forcément du nouveau à proposer, et cela intéresse le bailleur qui doit renouveler son offre dans le centre commercial.

Voyage CINA Paris, Vill’Up, un centre commercial atypique

Ouvert depuis fin 2016, Vill’Up est un centre commercial atypique du nord-est parisien où s’entremêlent shopping, espaces ludiques et culturels. Retour sur la visite de ce centre commercial d’un nouveau genre, effectué le 3 juillet dernier au cours de notre voyage annuel du CINA.

A l’origine du projet, il s’agissait d’aménager une travée vacante de 24 000 m², inoccupée par la Cité des Sciences voisine inaugurée 30 ans plus tôt. Le défi du gérant APSYS : attirer une clientèle jeune en quête de divertissement et de nouveauté, usagers de la Cité des Sciences, de la Géode et du Zénith. Il faut dire que l’on ne vient pas à Vill’Up par hasard ! La concurrence provient plus des centres de loisirs que des centres commerciaux.

Répartition des niveaux :
-2 : les parkings
-1 : les commerces et le IFLY – niveau parc et Géode
0 : les commerces et quelques offres de restauration – niveau Cité des sciences
1  : les restaurants
2 : les cinémas

Pour attirer dans ces 3300 m² de mail, Apsys déploie les grands moyens : renfort de com’ sur les réseaux sociaux, animations ponctuelles et surtout mise en avant des nouvelles technologies. Sa carte maîtresse : le IFLY, comprenez l’expérience de la chute libre dans un tube transparent de 14 m de haut, à une vitesse de 100 à 270 km/h. L’opération a coûté 18M€ à l’installateur qui peut en faire profiter jusqu’à 300 personnes par jour. Nous aurions voulu tester, mais impossible de réserver le jour J dans cette soufflerie indoor spectaculaire.

Cette attraction est complétée par une offre cinématographique à la hauteur du lieu. Pathé® propose la technologie 4DX avec lumière – vent – odeur – eau – mouvement, le ScreenX avec une image à 270 °, la salle Mômes avec une programmation et un aménagement dédiés au jeune public.

Sur l’angle commercial, l’offre est complétée par quelques enseignes phare : Bensimon, Cultura, M & S Food, ID Kids … d’autres enseignes ont quant à elles peiné à rentabiliser l’emplacement malgré les aménagements de loyer et ont dû quitter le site.
Sur cet aspect, le centre a ainsi changé son orientation en accueillant quelques indépendants et créateurs pour promouvoir le shopping familial et les concept stores, sans grande enseigne de PAP. Le projet a coûté 110 millions d’euros et ambitionne 8.6 millions de visiteurs.

   

Nous avons été séduits par l’architecture aérée, la déco « tag » branchée et l’accueil des commerçants et restaurateurs.

Il n’y avait pas foule pour un jour de semaine ordinaire hors vacances scolaires. L’offre en 7/7 j avec l’amplitude horaire attire davantage le week-end, y compris sur Yoo Moov grâce aux attractions Laser Game et VR Quest.
Nous aurions pu rester shopper et jouer plus longtemps tant Vill’Up est chaleureux et énergisant.

Merci à Véronique Ottelard Manager, Marketing Communication chez Apsys relation pour sa présentation de ce concept inédit.
Par Laurence QUIBLIER, Consultante Sénior, CBRE

Opération Polaris sur l’Île de Nantes

Les membres du Club se sont retrouvés le mardi 6 Novembre sur l’île de Nantes pour visiter l’Opération immobilière Polaris.

Présentation générale de l’opération depuis sa genèse, son montage et la mixité d’occupation par Kaufman and Broad.

Construction lancée en 2015, l’opération Polaris assemble différents quartiers de l’île entre le Boulevard Vincent-Gâche et la Loire.

Quelques chiffres : opération mixte de 34 700 m².
Un campus étudiant de 2 860 m² avec l’école d’hôtellerie Vatel.
Résidence étudiante de 7 285 m² de 300 logements principalement destinés aux étudiants de Vatel + 261 logements sur 17 843 m² dont 87 logements abordables, 87 logements sociaux et 76 logements libres.
Encore en construction : 6 500 m² de bureaux et 650 m² d’activités.